KILL BILL : VOLUME 1

 

 

 

« je m’en branle de faire plaisir aux américains !! J’ai fait ce film pour mon plaisir et pour ce lui de mes vrais fans !! »

Quentin Tarantino

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(USA - 2002). Action, Karaté. Durée : 1h 52mn.

Date de sortie : 26 Novembre 2003

Avec Uma Thurman (la mariéee aka Black Mamba), Lucy Liu (O-Ren Ishii), David Carradine (les mains de Bill), Michael Madsen (voir volume 2), Daryl Hannah (Elle Driver), Julie Dreyfus (Sofie Fatale), Sonny Chiba (Hattori Hanzo), Chiaki Yuriyama  (Gogo Yubari), Vivica Fox (Vernita Green),…

Réalisé par Quentin Tarantino

 

Genre : sang pour sang action, hommage appuyé aux productions du cinéma asiatique, de la violence au service de la puissance du film une claque !!

 

Introduction :  Un long gémissement. La mariée était en blanc…on passe en noir et blanc et c’est une balle que bouffe la blonde.

« Bang bang » nous chante Nancy Sinatra… Le decoupage a la pulp fiction apparaît : tarantino’s touch !

La mariée était si belle… et pourtant c’etait la plus impitoyable des tueuses de l’organisation criminelle de Bill. Et bill n’aime pas se sentir trahi. Invité surprise du mariage, lui et son esquadron vont semer la mort à la cérémonie. La mariée se retrouve plongée pendant 4 ans dans le coma après avoir reçu une balle dans la tête et perdu le bébé qu’elle portait : tout le reste n’est qu’action.

 

En effet, ne cherchez pas de trace d’un scénario effarant de complexité. Tout peut tenir sur une feuille : celle du calepin de la mariée où se trouve les noms des 5 criminelles qui ont detruit sa vie. Ce premier volume nous montre sa vengeance envers Vernita Green et O-ren Ishii. Cette dernière s’avère excessivement dangeureuse car à la tête de la mafia yakuza.  Tout le reste n’est qu’action.

 

L’ami Tarantino est un passionné. Scoop me direz-vous sarcastiquement. Certes l’enfant terrible du cinéma, porteur de paroles de violences et de cervelles qui explosent sur les sieges arrières de voitures, fait ce qu’il aime et le fait bien. C’est sa force : son instinct de réalisateur et scénariste, d’artiste, pour l’action. Ici point d’effets speciaux coutant des millions de dollars. Il lui suffit de 55 millions de dollars pour faire 2 films !!  Impressionnant face aux blockbusters a 150 millions.

 Il se permet pourtant toutes les folies ! Toutes les audaces aussi en matière de réalisation le pousse dans son summun. On lui pardonne le trop mou Jackie Brown. Que dire !! On revoit ce film comme la continuité d’une œuvre : un hommage continue au cinéma des années 70.

Cette fois c’est clairement les films asiatiques qui sont à l’honneur. Pas tigre et dragon ! Ceux qu’on pouvait voir dans de petits cinémas miteux, avec des cris bizarres, des combats à 1 contre 50, du sang, des tripes, … une ame !!!!

QT est fort (voir sa fiche), certes, mais il sait aussi s’entourer de « pointures » pour se glisser dans les personnages qu’il a créés.

Uma Thurman est pour lui la mariée : Il a refuser de tourner sans elle, ce qui a retarder le film de 4 bonnes années car la belle a connu les joies de la maternité. La voir déployer autant d’énergie parait surprenant quand on repense à sa carrière. Pulp fiction fut son film le plus violent pour la jeune ingénue des liaisons dangeureuses.

Lucy Liu est bien connue du grand public pour avoir su se servir de la série Ally Macbeal comme tremplin à sa carrière. Cette drôle de dame est superbe en princesse de la pègre asiatique froide et mortelle. Son histoire est contée par le biais d’un manga tout bonnement fantastique !

A ne pas louper la prometteuse Chiaki Kuriyama vu dans Battle Royale, incroyable dans le rôle de la garde du corps de O-Ren Ishii.

On en bave d’avance de redécouvrir Michael Madsen (entraperçu) et David Carradine, quand on connaît l’effet dopant que peut avoir QT sur les carrières des acteurs (Bruce Willis et John Travolta peuvent en témoigner).

Enfin, n’oublions pas la présence du grand Sonny Chiba : monstre cinématographique Japonais !!

Petite anecdote : Quentin Tarantino devait jouer un petit rôle dans ce film. Il s’est donc entrainé comme un fou aux arts martiaux avec les autres acteurs avant de renoncer à participer faute d’énergie. Quoiqu’il en soit il a réalisé un vieux rêve en s’initiant a ce qui fait l’essence même de ses films : le combat.

 

Pourquoi aller voir ce film ?

 

- Si vous-avez aimé pulp fiction mais que vous trouviez que ca manquait d’action.

- Si vous êtes prêt à prendre un grand coup dans le plexus.

- Si vous êtes prêt à attendre mars 2004 pour avoir la suite.

- Si vous êtes prêt à y retourner !!!

 

Êtes-vous prêt ?

 

 

 

 

Vu sur www.killbill-lefilm.com :  La musique du film

 

A mesure que le film prenait forme sur le papier, la BO prenait forme dans l’esprit de Tarantino. Passionné de musique autant que de cinéma, le réalisateur associe intimement écriture et choix musicaux.

Quentin Tarantino : “J’ai du mal à avancer dans l’écriture tant que je n’ai pas trouvé le premier morceau musical qui mettra les spectateurs dans l’ambiance. J’ai très vite su que celui de KILL BILL serait “Bang Bang (My Baby Shot Me Down)”, et j’ai eu en tête le flamenco du combat dans le jardin enneigé avant même d’écrire cette scène. C’est la musique qui m’aide à trouver le rythme, la pulsation du film.

Nombre des morceaux qui ponctuent les films de Tarantino sortent de sa discothèque, riche de milliers de bandes originales. Outre diverses chansons de Sinatra, du grand chanteur de rockabilly Charlie Feathers, du trio de guitaristes nippons The 5.6.7.8’s et de l’obscur groupe allemand Neu !, la BO de KILL BILL comprend une ample et minutieuse sélection de musiques de films de genre.

Parmi celles-ci : la musique de Luis Bacalov pour le western LE GRAND DUEL (1972), durant le flash-back en “animé” de la mort du père de O-Ren Ishii ; une plage, signée Bernard Herrmann, du thriller TWISTED NERVE (1968) ; le mélancolique thème d’Enka, tiré du film yakusa de Kinji Fukasaku BATTLES WITHOUT HONOR OR HUMANITY ; la composition d’Isaac Hayes “Run Fay Run” pour le film de “blaxploitation” italien THREE TOUGH GUYS ; l’entraînant “Flower of Carnage”, écrit et interprété par la star japonaise Meiko Kaji, dont le personnage le plus célèbre, Lady Snowblood, inspira celui d’O-Ren Ishii. Enfin, deux musiques de séries TV des années 70 : un riff du trompettiste Al Hirt sur “Le Frelon Vert” et une pincée de la musique du générique de “L’Homme de Fer”, signée Quincy Jones, qui devient ici le thème principal de la Mariée.

Quentin Tarantino : “Si mes BO marchent bien, c’est sans doute parce qu’elles sont issues de choix personnels et sont le reflet authentique de mes films. Ces albums ne sont pas de simples sélections de morceaux “vendeurs”. Tout se passe comme si je vous livrais avec eux une cassette de mes morceaux favoris. La qualité sonore en plus...

Pour la sélection des chansons et la composition de la musique originale, Tarantino se tourna vers The RZA, brillant producteur de plusieurs albums du groupe hip-hop Wu-Tang Clan, qui a puisé une part de son inspiration et de ses sonorités des films d’arts martiaux chinois. The RZA a également produit plusieurs albums solo (dont deux sous le nom de Bobby Digital) et écrit la musique du film de Jim Jarmusch GHOST DOG, LA VOIE DU SAMOURAI (1999).

Tracklisting

01. "BANG BANG (MY BABY SHOT ME DOWN)"
NANCY SINATRA
(Sonny Bono)© 1966 Cotillion Music, Inc./Chris-Marc Music
(all rights admin. by Cotillion Music.
Inc.) BMI
Avec l’aimable autorisation de Boots Enterprises,
Inc. en accord avec Celebrity Licensing.

02. "THAT CERTAIN FEMALE"
CHARLIE FEATHERS
(Charlie Feathers) Ron Weiser Publishing
(admin. by Bug) BMI Avec l’aimable autorisation de
Rockin Ronny Weiser/Rollin Rock Records.

03. "THE GRAND DUEL (PARTE PRIMA)"
LUIS BACALOV
(Luis Enriquez Bacalov) EMI General Music Srl/
Mas Edizioni Musicali c/o EMI April Music Inc.
Avec l’aimable autorisation de EMI General Music Srl

04. "TWISTED NERVE"
BERNARD HERRMANN
(Bernard Herrmann) B. Feldman & Co. Ltd.
c/o Beechwood Music Corporation BMI
Avec l’aimable autorisation de Bernard Herrmann Music

05. "QUEEN OF THE CRIME COUNCIL"
LUCY LIU ET JULIE DREYFUS
(Quentin Tarantino) © 2003 Cauliflower Ear Music ASCAP

06. "ODE TO O-REN ISHII"
THE RZA
(The RZA/Franco Bixio/Favio Frizzi/Vince Tempera)
Bixio Music Group Ltd. ASCAP
Avec l’aimable autorisation de Bixio Music Group
c/o IDM Music Ltd. -NYC

07. "RUN FAY RUN"
ISAAC HAYES
(Isaac Hayes) Incense Productions, Inc.
Avec l’aimable autorisation de Stax Records/Fantasy, Inc.

08. "GREEN HORNET"
AL HIRT
(Billy May) EMI Hastings Catalog Inc.
BMI
Avec l’aimable autorisation de The RCA Records Label,
unité de BMG

09. "BATTLE WITHOUT HONOR OR HUMANITY"
TOMOYASU HOTEI
(Tomayasu Hotei) IRc2 Corporation
c/o EMI Music Publishing Japan Ltd.
Avec l’aimable autorisation de IRc2 Corp.
et Toshiba-EMI Ltd.

10. "DON’T LET ME BE MISUNDERSTOOD / ESMERALDA SUITE"
SANTA ESMERALDA
(Bennie Benjamin/Gloria Caldwell/Sol
Markus/Raymond Donnez/Nicolas Skarsky/
Jean De Scarano) Avec l’aimable autorisation de
Universal Music S.A. Division Mercury (France)

11. "WOO HOO"
THE 5.6.7.8’S
(George McGraw) Skidmore Music Co, Inc.
Avec l’aimable autorisation de
Time Bomb Records (Japon),
Sympathy for the Record Industry (USA)

12. "CRANE" / "WHITE LIGHTNING"
THE RZA / CHARLES BERNSTEIN
Crane : (The RZA) Horny Guy Music BMI
Avec l’aimable autorisation de
Metro Goldwyn Mayer Music, Inc.

13. "THE FLOWER OF CARNAGE"
MEIKO KAJI
(Paroles : Kazuo Koike / Musique : Masaaki Hirao)
Avec l’aimable autorisation de Teichiku Entertainment Inc.

14. "THE LONELY SHEPHERD"
ZAMFIR
(James Last) Happy Musikverlag, GmbH GEMA
Avec l’aimable autorisation de Decca Music Group Limited

15. "YOU’RE MY WICKED LIFE"
DAVID CARRADINE, JULIE DREYFUS ET UMA THURMAN
(Quentin Tarantino) © 2003 Cauliflower Ear Music ASCAP
Avec l’aimable autorisation de Toei Music Publishing Ltd.

16. "IRONSIDE" (extrait)
QUINCY JONES
(Quincy D. Jones) Universal/MCA Music Pub., A.D.O. Universal Studios, Inc. obo MCA Music Pub.
Avec l’aimable autorisation de A&M Records

17. "SUPER 16" (extrait)
NEU !
(Klaus Dinger/Michael Rother) Schacht Music, Inc.
Avec l’aimable autorisation de Astralwerks

DON VITO COMOMONE